Il y a quelques jours, je parlais à un ami sur la difficulté de faire comprendre aux clients, pendant les rendez-vous, les implications techniques et économiques liées aux emballages. 

Quand je lui ai montré cette problématique, il m’a répondu :

« Fabiano, c’est normal, car tu travailles dans le secteur des emballages depuis des années. Je me rappelle de quand tu passais la période estivale en production déjà quand tu étais au collège.
En fait, de combien de temps tu as eu besoin pour comprendre les différences entre une technologie d’impression et l’autre ?
Combien de fois on a dû te l’expliquer ?
Combien de fautes t’as fait avant de le comprendre ?
Tes clients sont des chefs d’entreprise et responsables d’achats, et ils ont peu de temps et beaucoup de pensées dans la tête. Tu ne peux pas attendre qu’ils apprennent ce qui est ton travail quotidien dans la durée d'un rdv. »

Suite à 5 bonnes minutes d’étonnement pour n’avoir pas considérer cette situation tout seul, j’ai décidé de faire un modèle clair, simple et privé de technicismes inutiles afin d’aider tous les personnes qui ont besoin d’une typologie d’impression sans compromis et d’un packaging qui puisse permettre aux entreprises de gagner la bataille des ventes dans les magasins.

Il faut donc distinguer les deux contextes possibles.
On va appeler les situations « standards » celles dans lesquelles on a peu de choix à disposition. Par exemple, quand on parle d’emballages secondaires, utilisés pour transporter la marchandise, que le client final (qui va décider si choisir votre entreprise ou la concurrence) ne voit pas, alors il faut considérer que l’aspect technique. Il sera nécessaire juste de calculer le poids et les agents externes à qui doit résister le contenu. et de l’autre coté considérer quelles informations imprimer (gencodes, les mentions « haut/fragile » logos, codes), et les jeux sont faits.

En revanche, si on parle de présentoirs, il faut avoir une autre approche. Il s’agit de ce que le client final voit au moment de l’achat, et par conséquence, ce qui donne l’image de son propre entreprise. Dans ce type d’emballages il faut considérer les présentoirs de sol ou de comptoir, les barquettes, les RRP « Retail Ready Packaging » (c’est-à-dire les cartons prêts à être exposés dans les étagères des magasins), les coffrets cadeaux et tout ce qui arrive, avant ou après, dans les points de vente.

Dans ces cas-là, le discours et plus compliqué car les choix à disposition sont nombreuses.
Chacune avec des conséquences techniques et économiques, et il faut bien être capables de comprendre quelle est la plus adaptée à la situation pour avoir le meilleur résultat final.

Comment mesure-t-on une qualité d’impression?

Il faut tout d’abord définir ce qui est une « qualité d’impression » dans une façon pratique et simple.
Si vous êtes passionnées de photographie ou si récemment vous avez acheté un écran, comme celui d'ordinateur vous avez surement entendu parler de résolution, c’est-à-dire le degré de similarité entre la réalité et sa reproduction.
D’habitude la résolution est mesurée en DPI (dot per inch = points par pouce) ou PPI (pixel per inch = pixels par pouce). Ces unités de mesure montrent la densité d’information (et donc de qualité) qui sont reproduites dans une quantité d’espace.
En faisant un résumé, plus les valeurs sont élevées, plus d’informations on arrive à reproduire, et meilleure est la qualité d’impression.

L’équivalent de ces unités de mesure dans l’impression sont les lignes par centimètre.
En gros, une quantité plus élevée de lignes par centimètre correspond à une meilleure qualité d’impression.

Les technologies d’impression dans le secteur du carton sont 3, chacune avec ses avantages et ses inconvénients.
Le modèle ci-dessous explique rapidement l’incidence des coûts totaux (déjà inclusive de frais fixes pour le cliché) par rapport aux quantités :

  • En considérant les coûts élevés des clichés, l’impression flexo est rentable pour des lots de production plus grands
  • L’impression offset, qui est plus qualitative par rapport à celle flexo, a des frais de clichés inférieures; en revanche, tandis que le matériel est plus « précieux » et cela ne permet pas d’économiser sur des quantités elevées
  • L’impression numérique, qui n’a pas de frais de cliché, est à bon marché pour des lots de production petits

Flexo HD

Il s’agit de l’impression standard des emballages secondaires, le support est le carton ondulé dans la version opaque ou dans la version couché (brillante), qui est la meilleure à utiliser quand on parle de présentoirs.
La qualité est d’environ de 20 lignes par centrimetre mais, récemment, l’impression Flexo en haute définition est de plus en plus utilisé grâce à sa qualité meilleure entre les 30 et 50 lignes.

Compte tenu du faible coût unitaire, cette impression est principalement utilisée dans les lots de production plutôt consistants (aussi pour amortir les frais de cliché élevés), pour des impressions sans ou avec aplat, et aussi pour des emballages plutôt grands dans lesquels on peut enlever un peu de résolution sans compromettre le résultat final.
Il s’agit de la solution parfaite quand l’on cherche un compromis entre couts et qualités. Elle est souvent utilisée pour des emballages qui sont ensuite exposés dans les magasins.

Un exemple qui puisse bien expliquer cette impression est le présentoir que nous avons conçu pour A.D.R. SPA avec une impression de 6 couleurs + vernis en haute définition (50 lignes) sur du carton couché..
Nous avons choisi l’impression flexo car le volume élevé a permis de amortir les frais de cliché. En plus, à cause de la grandeur du carton, on aurait eu du mal à la produire en offset.

Sur une échelle entre 0 (très faible) et 3 (excellente), nous pouvons évaluer l’impression Flexo comme suit :

Offset

L’impression offset est utilisée pour le papier compact (sans cannelure) qui peut ensuite être collé au carton ondulé pour renforcer la boite.
La qualité d’impression est environ les 70 lignes par centimetre.
Elle se prête aux finitions particulières (dorure, gaufrage, effet tactile).
En considérant les coûts unitaires plus élevés par rapport à l’impression flexo, elle est utilisée pour des impressions spéciaux comme reproductions photographiques ou dans tous les cas dans lesquels le client final amène le produit avec l’emballage (étuis, coffret cadeaux, etc.)

Dans l’exemple ci-dessous, que nous avons conçu pour Sommariva,nous avons choisi l’impression offset sur papier compact ensuite collé au carton ondulé pour donner plus de résistance au carton.
Nous avons préféré l’impression offset pour deux raisons :

Sur une échelle entre 0 (très faible) et 3 (excellente), nous pouvons évaluer l’impression Offset comme suit :

Numérique

La technologie numérique est de plus en plus utilisée car elle permet d’imprimer à une très haute définition avec des frais fixes quasi inexistants.
En plus, elle peut être utilisées sur des supports différents (carton ondulé, papier compact, carton alvéolaire, forex, polycarbonate).
Il s’agit d’une alternative exceptionnelle pour les échantillonnages (comme ceux dans la photo ci-dessous, réalisés par Noberasco S.p.a.) et pour des lots de production petits/moyens, surtout s'ils sont caractérisés par des impressions complexes qui exigent la précision maximale et avec des frais de clichés élevés.

Les domaines d’application sont très vastes et je vous renvoie à l'étude de cas réalisé pour Barilla pour approfondir l’argument.

Sur une échelle entre 0 (très faible) et 3 (excellente), nous pouvons évaluer l’impression Numérique comme suit :

Quand l’on parle d’impressions, les variables sont illimitées et c’est très facile de se confondre. Le même projet peut nécessiter de technologies différentes au cours de son développement. Par exemple, un échantillonnage en numérique en premier, suivi par une production réduite en offset et pour terminer, quand les quantités sont élevés, avec des fabrications en Flexo HD.
La bonne nouvelle est que nous pouvons vous suivre dans la totalité de ce parcours, en vous donnant la meilleure solution dans chaque phase du projet.

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